Transmis par Kurt
L'application
de messagerie instantanée de l'entreprise WhatsApp, filiale de
Facebook, a annoncé lundi sa décision de limiter le partage de messages
pour lutter contre les "infox". La mesure s'applique à l'ensemble des
utilisateurs, après six mois de tests en Inde.
En
juillet, WhatsApp a mis en place des garde-fous dans ce pays d'Asie,
notamment la limitation du nombre d'utilisateurs auxquels un message
peut être transmis. La société a également publié des publicités dans
les journaux pour sensibiliser le public au sujet des fausses
informations.
La décision a été prise après de sévères
critiques du gouvernement indien, intervenues après que des foules en
colère ont tué au moins 25 personnes en un an à cause de rumeurs
circulant sur WhatsApp, dans un pays qui compte 200 millions
d'utilisateurs actifs mensuels.
Limité à cinq personnes
WhatsApp
a indiqué avoir décidé d'élargir cette mesure à l'ensemble de ses
utilisateurs après avoir sondé durant six mois l'opinion des
utilisateurs. "À partir d'aujourd'hui, tous les utilisateurs de la
dernière version de WhatsApp peuvent partager un message seulement à
cinq personnes ou groupes de personnes à la fois", a expliqué la société
dans un communiqué. Auparavant un utilisateur pouvait partager un
message jusqu'à vingt fois.
"Nous allons
continuer à écouter l'opinion des utilisateurs et avec le temps, nous
allons chercher de nouvelles méthodes pour répondre aux contenus
viraux", explique le communiqué.
La détection
des infox sur cette plate-forme est particulièrement ardue. Les
conversations, personnelles ou en groupe, y sont en effet cryptées et
privées et mettent parfois beaucoup de temps à parvenir aux autorités.
Fondé
en 2009 et acquis par Facebook en 2014, WhatsApp indiquait au début
2018 avoir plus de 1,5 milliard d'utilisateurs, qui échangeaient 65
milliards de messages par jour.
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